L’échange et le dialogue sont les meilleurs moyens d’acquisition de savoirs. Il nous faut réaliser que nous vivons dans un monde où l’on trouve audience pour dire quasiment tout et son contraire, sur les mêmes faits d’actualités. Ce partage de savoirs entre Mauriciens contribuera à une démocratisation et un enrichissement du savoir, qui est notre seul espoir face au déluge d’information et de données inutiles qui insultent nos esprits de démocrates se voulant informés.
Pour pallier ce manque de dialogue, MGD déploie des plateformes d’habilitation, d’autonomisation et de mentorat pour jeunes et vieux qui ont des idées, mais qui manquent peut-être la confiance de prendre des initiatives, ou qui voudraient faire quelque chose pour leur pays, mais ne savent pas trop quoi, ou ceux qui ont des projets et voudraient en parler à des gens éduqués à ces sujets.
Nous sommes aussi intégrés à la sphère médiatique et proposons des analyses et des nouvelles de la diaspora qui mettront en lumière ce potentiel, ce génie mauricien, qui reste inexploité, négligé, méprisé. Notre plateforme permet à de nombreux citoyens de faire entendre leurs voix, et de donner jour à ces projets imaginés dans la solitude d’une chambre, destinés à être oubliés, rangés au fin fond d’un disque dur, ou sur le nuage.
Nous proposons avec les professionnels qui nous entourent et nous accompagnent de guider les moins expérimentés à réaliser des projets alignés, encore une fois, sur notre objectif fondamental de servir l’intérêt public. Nous continuons tous de nous éduquer à propos des sujets qui touchent nos concitoyens, et proposons des groupes de réflexion où nous souhaitons impliquer un maximum de Mauriciens.
Marchés publics scandaleux L’attribution des marchés publics, par le gouvernement ou les organismes para-etatiques, pose toujours problème à Maurice. Les dernières informations sur un contrat de Rs 5 milliards du CEB pour la pose de plaques solaires et un contrat de Rs 1 milliard de la STC pour l’importation de produits pétroliers ne sont pas rassurantes. Il faut féliciter deux députés d’opposition d’avoir levé le voile sur ces deux contrats. Dans les deux cas, l’heureux bénéficiaire est une société étrangère. La règle d’or en matière d’adjudication de marchés publics est d’avoir “value for money” compte tenu du fait que ce sont des fonds public qui sont dépensés. La recherche de l’équilibre entre la qualité des produits et les prix est primordiale. Il faut éviter les soumissionnaires à bas prix qui sacrifient la qualité ainsi que les soumissionnaires à hauts prix qui tondent leurs clients.Pour assurer ce rapport qualité-prix, il faut assurer la conformité avec les règles économiques et éthiques de l’attribution des marchés publics. Or, dans bien des cas, ceux qui ont décerné les contrats n’ont pas fait preuve de la diligence raisonnable à laquelle on s’attend. L’enquête judiciaire sur la mort d’un activiste politique a montré les ramifications politiques des contrats d’urgence alloués durant la période de Covid pour l’achat de médicaments et d’équipements médicaux. Les prix étaient surélevés alors que la fourniture n’était pas assurée. Dans un cas particulier, un contrat fut alloué pour l’importation d’un médicament à Rs 79 l’unité contre le prix d’importation CIF de Rs 9. L’ICAC avait poursuivi en Cour un pharmacien au lieu d’épingler les responsables du ministère de la Santé qui avaient attribué le contrat. La Cour a blanchi le pharmacien de tout blâme et a décelé des lacunes dans l’enquête de L’ICAC.Le plus gros scandale, c’est le fait que certains organismes publics sont exemptés des obligations de transparence du Public Procurement Act, ce qui leur permet d’agir dans l’opacité sans aucun souci pour les critères d’économie, d’efficacité et d’efficience. Lorsque l’argent public est en jeu, la mise en concurrence saine des soumissionnaires dans la transparence est d’une importance primordiale. … See MoreSee Less
La fin des illusionsLe procureur général de la république bananière a décidé d’annuler une poursuite privée contre un puissant du pouvoir. La raison: pas assez de preuves.Le procureur s’en remet à l’agence d’investigation pour fournir des éléments de preuve. Cette même agence qui cache tous les crimes de corruption avec impunité et sans imputabilité. Dans notre État de non-droit, personne ne peut forcer l’agence d’investigation à faire son travail avec diligence. Le procureur général se berce d’illusions s’il s’attend à un sursaut de la part de cette agence incompétente et prévaricatrice.Dans une société des classes, la justice a une nature de classe: les faibles paient toujours les pots cassés, les forts restent impunis. … See MoreSee Less
Abuse of legal process – ex parte application After the abuse of provisional charges (intended to arrest and lock up political opponents), are we moving towards an abuse of ex parte applications by regulatory bodies to freeze the assets of people perceived to be on the wrong side of the spectrum?An ex parte application is usually used by a regulatory body or investigative agency to seek a Court order, to, inter alia: (a) obtain bank information on an individual who is suspected of underreporting or hiding income, and (b) freeze the assets of a person suspected of illicit funds accumulation pending the completion of an investigation.By definition, an ex parte application is made in Court by one party (investigative body) in the absence of the second party as an urgent measure to obtain information or to prevent the disposal of assets by the suspected party. Such applications must be filed with due diligence to disclose relevant and complete information to the Court. Usually, the Court grants such applications in exceptional circumstances, and not for trivial reasons, because fundamental human rights are at stake (e.g., the right to use one’s resources). In a precedent-setting ruling, judge K.D. Gunesh-Balaghee of the Supreme Court has revoked an order to freeze the assets of the sole shareholder of DNS International Ltd, a company based in the UAE that was awarded contracts to supply the PMO with security equipment. At the time of making the ex parte application, the FIU did not disclose that payments of 15 $ million (Rs 685 million) were made to the company owner Danesh Ellayah by the PMO, which amounts to withholding relevant information from the Court. In the Court’s opinion, the company’s funds were from legitimate sources. The FIU did not act properly.This whole matter raises disturbing questions: 1. How was the contract awarded – it appears to be sole-sourced? 2. How was the contract value determined? 3. What types of equipment were supplied – sniffing equipment, spying software? 4. Who signed off on payments in foreign currency? 5. Why is the FIU investigating a supplier chosen by the PMO? 6. Who decided to withhold information from the Court? … See MoreSee Less
Terres de l’Etat et moralité publiqueL’exemple canadienDans tous les pays, l’octroi de terres de l’Etat à des entrepreneurs privés pour les besoins du développement immobilier, industriel, agricole ou commercial est un enjeu d’intérêt public. C’est une question politiquement sensible dans la mesure où il y un risque de conflit d’intérêts pour les officiers de l’Etat qui approuvent l’octroi de terrains à bail à des parties privées. La distribution de terres de l’Etat exige donc de la transparence et un degré de moralité publique élevé. En matière de moralité publique, le Canada, un pays qui a une démocratie parlementaire de type west-ministérien, vient de donner une leçon très appréciable cette semaine. En effet, dans la province de l’Ontario, le ministre des Affaires municipales et du Logement, Steve Clark, a démissionné le 4 septembre 2023 à la suite d’un scandale d’attribution de terres de la Couronne à des entrepreneurs privés pour les besoins du logement. Le gouvernement ontarien avait décidé de vendre une partie d’une région verte (Greenbelt) à des entrepreneurs privés pour leur permettre de construire 50 000 maisons afin de pallier au manque de logements dans la province. À la suite d’informations troublantes publiées dans la presse, deux autorités indépendantes en Ontario ont enquêté sur cette affaire : l’Auditeur Général, Mme Bonnie Lysyk, et l’Ethics Commissionner du Parlement, M. David Wake. Dans son rapport, l’Auditeur Général a dit que le processus d’attribution de terres n’était pas assez transparent et que certains entrepreneurs ont été favorisés. Le Commissaire à l’Ethique a, lui, statué que le ministre a failli à son devoir de superviser le processus en laissant la décision d’attribuer les terrains de la Couronne à son chef de cabinet. A la suite de ces deux enquêtes, le ministre et son chef de cabinet ont démissionné de leurs postes respectifs. Le gouvernement ontarien, pour sa part, a accepté les recommandations de l’Auditeur Général pour réviser les procédures d’octroi de terres de la Couronne. Contrastons ces développements en Ontario avec ce qui se passe à Maurice. Depuis des mois, un entrepreneur privé a fait des allégations auprès de l’ICAC à l’effet qu’il a payé un pot-de-vin de Rs 3 millions à une tierce personne pour obtenir le bail d’un terrain de chasse de 733 arpents dans le voisinage du lac sacré de Grand Bassin. Ce bail fut approuvé par le ministère de l’Agro-industrie, dont le titulaire à l’époque était aussi le ministre de la Justice. Une “rave party” aurait eu lieu sur le terrain de chasse où le ministre de l’Agro-industrie d’alors et un député (ex-PPS) auraient été présents. Après plusieurs mois, l’ICAC a convoqué le député en question pour l’interroger. C’était la semaine dernière. Il faut souligner que cette convocation intervient après qu’un individu, le Pandit Vivek Pursun, eut déposé une poursuite privée contre le ministre et le député, les accusant de complot pour pervertir le cours de la justice dans l’octroi du bail du terrain. Entre-temps, le titulaire du ministère de l’Agro-industrie a été muté au ministère des Affaires étrangères mais il cumule toujours le poste d’Attorney Général.En Ontario, deux autorités indépendantes ont agi promptement pour élucider une affaire d’octroi de terres de la Couronne. À Maurice, l’ICAC prend son temps. Elle est rattrapée aujourd’hui par une poursuite privée en Cours Suprême. Si le DPP permet la poursuite privée d’aller de l’avant, ce sera une première dans les annales juridiques du pays. L’ancien DPP avait annulé trois poursuites privées contre certains ministres.Prakash NeerohooPublished in Mauritius Times of Sep 8, 2023.www.mauritiustimes.com/mt/terres-de-letat-et-moralite-publique/#… See MoreSee Less
Liquid Cash (Liquide)It’s time to offer a crash course in money management to the people in power and their highly learned advisers. Why? They can’t differentiate between different forms of money: liquid cash, bank transfers, digital money, debit cash and credit card payment. Liquid cash is notes and coins that people carry in their wallet as a convenience for quick and small payments. It is also used by favour-seeking people to pay a bribe in order not to leave any trail of the illicit transaction. When Al Khizr Ramdin, the journalist of Radio Plus who was fired by his employer, mentioned “liquid cash” in a reporting from London on the Dayal case at the Privy Council, he was referring to a form of payment for electoral expenses. As we know, electoral expenses over the allowed limit are always paid for in liquid cash not by cheque or bank transfers. Candidates at elections do not want to leave au audit trail of their excess electoral expenses. However, the evil genius in government attacked him by twisting his words. His words in creole “cash liquide” were misinterpreted or misconstrued as “ cash Liki”. He was even criticized at a sitting of Parliament, which was actually a warning of what was coming his way. The people who misinterpreted or misunderstood his words are either perfect illiterates or dishonest politicians who are hell bent on twisting the truth. … See MoreSee Less
Les licenciements abusifs chez Air Mauritius, compagnie aérienne tombant sous la société de portefeuille Airport Holdings Ltd. dirigée par Ken … Read more